Ah…l’équilibre…

février 06, 2012

 S’il y a un mot populaire dans notre langage, c’est l’équilibre. On tend vers l’équilibre, on recherche l’équilibre, on phantasme sur l’équilibre et…on court tout le temps.

L’équilibre, ça peut représenter pour les uns,  la conciliation travail-famille, pour les autres,  ça peut signifier avoir assez de temps pour travailler ET se divertir ou se consacrer à nos projets personnels.

Mais une chose est certaine, il y a des indices qui nous annoncent que nous aurions intérêt à nous occuper de notre quête d’équilibre.

Un de ces indices, c’est l’insatisfaction. Une insatisfaction qui dure quelques temps. D’autres indices sont aussi de belles sonnettes d’alarme : la fatigue, l’impression d’être submergé, de manquer de temps, de tout faire de façon approximative. Certains trouvent qu’ils ont au contraire trop de temps. S’ennuyer souvent, chercher un sens à ce que l’on fait est un signe que l’équilibre n’est pas là.

La culpabilité peut aussi être un signe qui nous indique qu’on ne s’occupe pas bien de nos besoins. On se sent coupable de ne pas assez voir nos amis, notre conjoint, nos enfants, nos parents qui sont loin.

Qu’est-ce qui fait qu’on néglige la recherche d’équilibre ?

Parce que contrairement à un rendez-vous  chez le dentiste, la recherche d’équilibre se place mal  à notre agenda.

Une radiographie de nos occupations peut être un bel exercice. J’aime bien tracer 2 cercles. Dans le premier, on divise en pointes de tartes, le temps qu’on consacre au travail, à la famille, au couple, aux études, aux travaux ménagers, à la cuisine et à soi, tout seul.

Dans le 2e cercle, on trace ce qu’on aimerait consacrer au travail, aux enfants, au couple, aux études, aux travaux ménagers et à soi.

On compare les 2 cercles et on voit si c’est le cercle dont on a envie et surtout, on peut visualiser tout de suite,  les pointes  de tartes qu’on veut réduire ou augmenter.

Maintenant, apporter des changements fait en sorte que l’on risque aussi de bousculer notre entourage. Nos proches peuvent ainsi se sentir déstabilisés. Ils auront peut-être l’impression de « se faire enlever » des privilèges.

A nous de leur expliquer franchement ce qui se passe. Avec le coeur.  En leur assurant qu’ils ont toujours une place importante dans notre vie…gageons qu’ils comprendront.

A vos dessins maintenant !

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