Dimanche matin. Après un été passé à travailler, visiter la famille, aller à ce cocktail chez votre ami, après ce party piscine donné chez votre voisin, les vacances turbulentes mais agréables avec la famille, le déménagement de juillet, la peinture, c’est la fin de semaine de la fête du Travail. 3 jours. Et après le soleil permanent de l’été…il pleut.
On est presqu’obligé d’arrêter. De s’arrêter. On est peut-être pas habitué. Qu’est-ce qui se passe en moi lorsque j’arrête? Est-ce que ça fait du bien? Est-ce que je me sens perdu, cherchant absolument quelque chose de nouveau « à faire » pour combler cette sensation de vertige qui m’envahit ?
Et si je m’arrêtais à me demander ce qu’il y a dans ce vide qui m’envahit ? Qu’est-ce qui fait que j’ai de la difficulté à m’arrêter? Qu’est-ce que je peux identifier? Une peur? Un doute? Un manque? L’impression que je vais « manquer » une occasion quelconque? Éviter à tout prix de réfléchir?
Nous sommes continuellement appelés à « faire ». C’est bien sûr très agréable de bâtir, de se réaliser, de réaliser des projets et cependant, est-ce que j’ai souvent cette impression de faire pour quelque chose de valable ou si j’ai l’impression parfois de faire pour rien, de courir, de tourner en rond, de pédaler sans aller nulle part ?
En cette fin de semaine du travail, est-ce que je suis en mesure de décider consciemment de prendre le temps de me mettre à jour? Qu’est-ce qui va bien dans ma vie ? Suis-je en mesure de le reconnaître et d’en exprimer de la gratitude? Qu’est-ce qui fait aussi que dans un autre secteur, je me sens moins bien. J’éprouve un vague malaise ou une angoisse. Qu’est-ce qui m’empêche de me pencher sur ce problème?
Une mise à jour…voilà le cadeau que je me fais avant de recommencer à travailler…
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