La rentrée nous fait souvent l’effet d’un train dans lequel il faut monter coûte que coûte. Même si on n’est pas prêt. Même si on n’a pas les moyens financiers. Même si on est nostalgique des vacances.
En psychologie, on appelle la rentrée un stresseur ou un élément déclencheur de stress. Vous en connaissez sûrement d’autres: pour quelques-une, c’est Le Temps des Fêtes, les vacances, un déménagement, un changement de travail. Ces événements viennent perturber notre confort.
Les causes reliées au stress? L’idée que l’on s’en fait. Vais-je avoir assez d’argent pour acheter les fournitures scolaires de mes enfants? Vais-je avoir assez de temps pour tout préparer? Vais-je être en mesure d’offrir des repas équilibrés aux enfants? Vais-je avoir assez de temps? Vais-je être en mesure d’aider mes enfants à faire leurs devoirs ?
On veut une « police d’assurance rentrée », qui va nous rassurer en nous disant que tout sera parfait. Mais…pourquoi faudrait-il que la rentrée soit parfaite? Qu’est-ce qui arrive si elle ne l’est pas? Quelle est la pire chose qui pourrait subvenir si j’oublie des articles scolaires, si j’offre un repas moins équilibré parce que je n’ai pas le temps?
Curieusement, lorsqu’on fait ce travail de réflexion, on peut peut-être arriver à dédramatiser. A se dire qu’encore une fois, on se fait prendre dans la spirale de la perfection. Est-ce que mes enfants vont se souvenir qu’il leur manque un cartable ou que l’expédition pour aller chercher les fournitures scolaires aété agréable, un beau moment avec papa ou maman?
L’idée ici n’est pas d’éliminer le stress qui va avec la rentrée…mais de relativiser et de se souvenir qu’en tout temps, la meilleure façon de faire les choses reste la nôtre.