Prendre un cours

septembre 07, 2011

Il y a des comptables-musiciens. Des policiers-ébénistes. Des gestionnaires-danseuses de salsa. Ca s’appelle « nourrir ses essences personnelles ». Parce que nous ne sommes pas que ce que nous faisons 40 heures par semaines ET nous ne sommes pas que des parents ou QUE des conjoints.

S’occuper de soi, c’est s’aimer. Et on le sait même si on oublie souvent de l’appliquer, l’amour commence par soi-même. Pourquoi ? Parce que quand je m’occupe de moi, je me sens en équilibre. Je ne m’oublie pas dans un coin. Je ne suis pas vaguement frustré, vaguement déçu, vaguement en colère sans savoir pourquoi.

S’occuper de soi demande un peu de discipline. On a tellement autre chose à faire avant ça: les rénos, l’épicerie, le ménage, le rapport à compléter pour le patron. Mais si on ne le fait pas…qui va le faire ?

Pour moi, m’occuper de moi signifie souvent prendre un cours. L’italien que j’ai adoré, le golf, que je tiens à continuer. Le piano, qui m’a nourrie tellement longtemps. Et vous ? Qu’est-ce qui vous tente ? Ca peut être de s’abonner au gym pour s’occuper de sa santé, ça peut être des cours de cuisine moléculaire, des ateliers, de la massothérapie, de l’anglais, de la mécanique.

Quelle essence n’est pas nourrie chez-moi ? Quel est le manque qui m’habite ? La vague déception de ne pas l’avoir fait qui me tenaille ? Habituellement, elle s’articule un peu comme: « J’aimerais tellement ça apprendre… », « Faudrait que je fasse…. » « Un jour, je veux… »

Et bien voilà. Le « timing » idéal, c’est maintenant, Il n’y en a pas de mieux. Parce que TOUT passera toujours avant soi. Les obligations, les devoirs, ce que l’on se dit que l’on devrait être passera avant de nourrir nos désirs et parfois nos besoins de s’exprimer autrement.

S’occuper de soi, se nourrir, apporte une satisfaction peu ordinaire et change des aspects de notre vie dont nous n’avons parfois même pas la moindre idée .

Nous sommes tous des êtres uniques. Nous  avons tous un talent. Ne pas le faire grandir, c’est peut-être un peu se négliger. Sans compter que les autres ne peuvent bénéficier de ce talent.

Quelel partie de moi dort? Comment puis-je tenter de la réveiller? Et si elle m’apportait des richesses insoupçonnées?

 

 

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