On n’arrête pas de parler du 11 septembre cette semaine. 10 ans demain. Le fait est qu’on en parle plus que les Newyorkais eux-mêmes.
J’écoutais à la radio hier, l’auteur du livre World Trade Center, 47e étage dire que les habitants de la Grosse Pomme sont trop occupés pour vouloir encore parler de cet événement. Trop occupés. J’ai accroché là-dessus. Qu’est-ce que ça veut dire au juste? J’y suis allée d’une interprétation: trop dur de s’arrêter encore sur cet événement qui adétruit à jamais le sentiment de sécurité inébranlable qu’éprouvaient les Américains. Etre dans l’action empêche de réfléchir. Et puis, que pourrait-on retirer de cette réflexion? Que puis-je faire, personnellement, pour qu’une telle tragédie soit évitée?
Cet événement dépasse tellement l’entendement, je préfère être trop occupée pour y penser. Et si être occupée était une façon de survivre?