Aimer son corps, c’est possible

avril 22, 2012

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de vous arrêter à tout ce que nous pouvons faire grâce à notre corps ?

Monter des escaliers,porter des enfants, être en équilibre, s’en servir en tant que perche pour aller chercher ce dont on a besoin ou pour descendre le chat, danser, courir, marcher, se déplacer du point A au point B, avoir du plaisir à s’en servir…notre corps est une bénédiction et un instrument formidable.

Pourtant, on on le critique beaucoup. Pas assez mince, pas assez musclé, pas assez beau, pas assez harmonieux. Trop mou.

 Beau par rapport à quoi? Musclé, par rapport à qui ? N’oublions pas que l’idée de ce que « devrait » être notre corps est suggérée par d’autres. Par la publicité à la télé entre autres. Cette forme de publicité a justement comme objectif de nous faire croire que nous ne sommes pas…assez. Assez beau, assez bronzé, assez musclé, assez grand, assez mince. Nous manquons souvent de recul par rapport à ce qui nous est présenté dans les médias. Nous avons souvent envie de croire que la télévision est la seule référence possible alors qu’il s’agit d’un point de vue…qui tente de nous influencer pour consommer en nous faisant croire que nous pourrions être plus adéquat. 

Le problème avec l’image que l’on espère de notre corps,  c’est que cette image vient nous affecter au-delà de l’image. Elle vient toucher jusqu’à notre estime de nous.

Comme on n’a pas le corps « parfait », on se dit qu’il ne sert à rien de s’en occuper. Il  sera « impossible » d’atteindre les standards de beauté projetés par les médias. Alors on abandonne. Pour ne pas dire…on s’abandonne. La tâche est trop imposante.  Qui veut s’attaquer à un projet perdu d’avance ? Personne.

Alors comment revenir à une vision plus réaliste de ce qu’est un corps?

Certainement en prenant une pose d’images irréalistes : télé, magazines, posters. Il n’y a rien de mieux que de se distancer du papier glacé pour toucher à la chaleur des relations authentiques avec des amis et la famille.

Quand on transporte du bois, que l’on prend les enfants sur ses épaules, que l’on court avec eux pour jouer, que l’on prend une marche, que l’on se laisse tremper dans un bain,  il y a de meilleures chances de se sentir mieux. Cela n’exclut en rien le désir de vouloir perdre du poids si l’on se sent moins bien, que l’on trouve que notre cœur travaille trop et que l’on a le souffle court.  Sauf que perdre du poids devient une décision qui nous fait du bien. Et non une privation que l’on s’impose pour répondre à une image.

Ensuite, se centrer vraiment sur son corps. Sur la beauté de cette machine qui nous fait accomplir mille choses par jour. Le remercier, le bichonner, lui dire merci pour tous les services qu’il nous rend. 

Si ça vous tente de pousser l’exercice : prenez une feuille (ou votre ordinateur) et écrivez 50 choses que votre corps vous permet de faire.

Alors, nous commencerons à vraiment aimer notre corps.

 

 

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