La plupart d’entre nous manquons de temps. Nous courons après lui et le stress s’installe rapidement dans une journée.
Pourtant, ne sommes-nous pas au coeur de la « société des loisirs »? Cette époque bénie promise à nos aïeuls aux générations futures, c’est-à-dire…nous? Comment se fait-il alors que l’on se plaigne de plus en plus du manque de temps ? nos
Chose certaine, on n’apprend pas à l’école à bien gérer son temps. Nos parents ne nous ont pas donné de séminaire sur le sujet non plus. Nous voilà donc seuls à apprendre tout seuls à gérer cette bibitte qui cause tellement de soucis à tout le monde.
Lorsque nous disons plusieurs fois par jour « je n’ai pas le temps » et que le stress s’installe…commençons à essayer de comprendre comment nous en sommes arrivés là. Examinons les nombreuses manières que nous avons de gâcher notre temps.
Nous sommes tous d’accord pour reconnaître que nous avons des tâches à accomplir. C’est nous, en principe, qui décidons dans quel ordre nous allons les accomplir. Or, voici souvent comment ça se passe:
-Nous faisons d’abord les choses agréables
-Nous préférons les tâches courtes aux longues tâches…que nous repoussons
-Nous allons vers ce qui est facile avant d’aller vers ce qui nous demandera plus d’efforts
-Nous répondons aux demandes de collègues avant de faire ce qui est important pour nous
-Nous traitons les problèmes par ordre d’apparition au lieu de leur importance
Se pourrait-il donc que nos problèmes de gestion de temps viennent du fait que:
-Nous voulons plaire
-Nous nous laissons encombrer par nous-mêmes et par les autres
-Nous ne savons pas dire non
-Nous ne décidons pas de ce que nous faisons
Nul ne peut connaître mieux que nous-mêmes les limites de la confiance que nous pouvons nous accorder. Sachant cela, il nous est possible de nous donner en priorité le temps de réfléchir à notre gestion du temps.
Nous ne pouvons pas prendre en main notre temps si nous ne savons pas ce que nous voulons en faire, ce qui implique d’établir nos véritables objectifs de vie. Ces objectifs vont conditionner comment nous allons leur attribuer du temps.
Jean-Louis Servan Schreiber avait établi une question simple mais essentielle avant de faire une activité. Il se posait la question « Est-ce bien moi qui l’ai voulu? ».
Bref, rétablir nos priorités et nos objectifs est une bonne idée si je veux rester maître de mon temps.