Connaissez-vous Désir de plaire? C’est un partenaire exigeant, qui offre beaucoup, qui sourit, c’est le ou la conjointe idéale. L’ami toujours disponible, la mère qui n’a plus son propre territoire, le père « taxi », la belle-soeur qu’on ne dérange jamais à minuit au éléphone, la secrétaire qui fait des heures supplémentaires le vendredi. L’employé d’usine qui en fait trop.
Désir de plaire se montre toujours sous ses plus beaux jours. Souriant, capable d’en prendre, de faire des pieds et des mains et même le grand écart pour satisfaire celui ou celle qui fait des demandes. On ne le dérange jamais, il n’a jamais mieux à faire que d’écouter nos doléances.
Vous connaissez Désir de plaire. Il ne sait pas dire non C’est le meilleur employé de la boîte. La meilleure mère de famille, le meilleur conjoint…jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Parce que plaire à tout prix se paye.
Désir de plaire en vient à s’oublier en chemin. Il ne sait plus qui il est, ce qu’il veut pour lui ou pour elle, se sent fatigué, trouve qu’on ne reconnaît pas assez son travail. A force de dire oui à tout le monde, il s’est dit non à lui-même.
Mais il ne peut plus reculer. Il est pris dans l’engrenage. Il s’est montré « trop » gentil, « trop » disponible…Trop, tout simplement.
Il se sent coupable de simplement « penser vouloir dire non », il tient à tout faire et comme évidemment il ne peut pas tout faire, il vit des émotions désagréables et surtout du stress. Quoi faire alors?
1) Me demander pourquoi je veux plaire à tout prix
2) Réaliser que contrairement à ce que je pense, me « brûler » au travail ne m’apportera pas plus de reconnaissance mais souvent encore plus de demandes.
3) Apprendre à dire non de façon justifiée. Proposer des solutions de rechanges si c’est difficile pour moi de dire non.
4) Me remettre au centre de ma vie. Qu’est-ce que je veux? Quelles sont mes priorités?
5) Réaliser que je suis humain, donc imparfait. Et que cette imperfection me donne la possibilité d’échanger avec d’autres personnes, de m’améliorer, d’apprendre, de grandir.
6) Me donner le droit d’être ce que je suis selon mes valeurs puisque personne d’autre que moi ne me donnera ce droit.