Se lever le lundi matin pour aller travailler, ça prend du courage. Particulièrement les mois où les congés fériés sont partis en congé…comme au mois de novembre.
Il faut des raisons pour se lever et y aller. Il doit y avoir une carotte au bout du bâton.En fait, les raisons sde se lever sont toutes valables mais certaines nous propulsent davantage.
Qu’est-ce qui m’aide donc à être « heureux au boulot »:
1) La conviction d’être à la bonne place: C’est une conviction qui vient du plaisir de se lever pour aller travailler. Ce plaisir est souvent apporté par le talent. Le talent, c’est être indéniablement à la bonne place pour faire ce que l’on sait le mieux faire. Le talent, c’est ce qui fait que même si la pression est forte, les défis sont grands, le travail se fait assez aisément. C’est quand on a la conviction d' »être dans son élément ».
2) Être à un poste pour les « bonnes » raisons: Vouloir gagner sa vie est certainement une bonne raison de faire un travail. Cependant, si le chèque de paye devient le seul incitatif à conserver un poste…le risque est grand de nous retrouver dans un espace personnel de déception, de tristesse, de morosité. On peut aussi ressentir un sentiment de vide, trouver que notre emploi n’a pas de sens pour nous. Attention au burnout…
3) Donner un sens à ce que l’on fait: Demandez à la génération Y ce qui la motive à aller travailler: elle vous répondra qu’il est important de faire partie d’un projet de société. De là l’importance pour l’employeur d’identifier les valeurs auxquelles il croit. Même une entreprise qui peut sembler utilitaire comme une station service peut trouver un sens à ce qu’elle fait. Donner une redevance à une association communautaire sur un plein d’essence en fait partie.
Attention cependant ! Les employés savent déceler le décalage entre ce qui est véhiculé comme valeurs et ce qui se passe réellement !
4) Avoir la conviction que l’on évolue, que l’on grandit: Il est agréable de ressentir que l’on évolue comme notre compagnie évolue. De là l’importance de ressentir que l’on peut gravir des échelons, avoir plus de responsabilités, suivre des formations pour se mettre à jour.
5) Le sentiment de faire partie d’une tribu: Au travail, une des satisfactions les plus importantes est de sentir l’appui des collègues et du patron. Sentir que les autres sont là pour nous épauler, nous aider. Que l’équipe est importante. De même, une ambiance collective où règne la bonne humeur constitue l’un des meilleurs remparts face à la morosité. Chacun peut être créatif pour améliorer le quotidien. Chose certaine, on gagne à humaniser le lieu de travail. Il est prouvé que les employés épanouis et respectés ont tendance à en donner plus que ceux qui ressentent qu’ils sont de simples exécutants.
6) La latitude ou la liberté: Les employés les plus satisfaits sont ceux qui ont la conviction d’être reconnus comme des être capables de prendre de bonnes décisions, dans leur champs d’expertise. Ils apprécient une certaine latitude dans la façon de réaliser le travail. Ils apprécient également que l’on reconnaisse leur expertise. Avoir un certain pouvoir sur ce que l’on fait donne le goût d’aller travailler.
7) Observer notre propre attitude au boulot: Suis-je souriant? Disponible? Est-ce que je parle souvent contre ma société? Est-ce que je critique souvent? Est-ce que je me pose comme « mieux », « différent » ? Est-ce que j’ai le courage de mes opinions où je les dis à un ou deux collègues, la porte fermée. Est-ce que je crée des alliances ou des cliques? Est-ce que je propose des solutions aux problèmes ou je ne fais que les rapporter ?
Je prends donc le parti d’être responsable, de m’occuper de mon propre bonheur au travail sans en donner la responsabilité aux dirigeants. J’ajoute un soupçon de créativité et…il y a fort à parier que les journées s’écouleront presque comme par magie…presque…